Prescriptor

Guides pour le juste usage des anti-infectieux

Antibioprophylaxie chez la femme enceinte

Rupture prématurée des membranes

Bactériologie

Définition

  • De nombreux germes sont possibles (principalement d'origine vaginale mais aussi intestinale ou oropharyngée)  :
    • Bactéries à haut risque infectieux :
    • Streptococcus agalactiae (SGB),
    • Bacilles à Gram négatif notamment Escherichia coli mais aussi Haemophilus influenzae
    • Staphylococcus aureus, pneumoniae, Neisseria meningitis et germes de vaginose bactérienne
  • Une attention particulière doit être portée à deux germes (SGB et Escherichia coli) compte tenu de leurs conséquences néonatales.
  • Remarques :
    • Ureaplasma urealyticum et C. trachomatis (proviennent de la filière génitale et présentent un faible pouvoir pathogène), s'ils peuvent être responsables de certains cas de RPM, ne sont pas en cause dans la majorité des complications infectieuses maternelles et néonatales. Cependant, en cas de positivité à une concentration significative (≥ 104 UFC), il peut être licite, dans ce contexte de pathologie obstétricale de traiter ces mycoplasmes.
    • Pour l’ANAES, la recherche de C. trachomatis et de N. gonorrhoeae ne se fera que dans des situations particulières. Cependant, Judlin estime utile de rechercher C. trachomatis dans l’endocol en cas de RPM ou de MAP. Pour cet auteur, la positivité d’un prélèvement endocervical correctement réalisé (après désinfection soigneuse de l’exocol pour éviter les contaminations vaginales) est un indicateur du risque infectieux ovulaire bien plus fiable que le PV.

Envoyer un commentaire sur cette infection.